[Partie 2/Fin] Mirëpritur në Republika e Shqipërisë : à la découverte des paysages d’Albanie
Première partie du voyage en Albanie juste ici, avec l’itinéraire et des informations sur ce pays des Balkans. Ou alors le récit en vidéos avec beaucoup plus de photos juste là. Maintenant, nous allons voir les différents paysages d’Albanie traversés.
A la base nous souhaitions faire ce tour grossomodo à pied, ce qu’on a fait jusqu’à Fier, cependant on ne s’imaginait pas la configuration du pays comme ça ! Les routes étaient vraiment compliquées pour marcher à pied ou faire du stop et sinon on traversait complétement les montagnes. Sauf qu’on voulait pouvoir voir le max d’endroit et de paysages du pays en ayant seulement 15 jours de voyage.
Notre tour d’Albanie paysages par paysages
Tirana-Elbasan-Gramsh

Nous sommes partis de TIRANA après avoir visité l’église orthodoxe, et marcher un peu dans les rues de la ville. Nous avons sans tarder chercher un taxi à bon prix pour descendre dans le pays et atteindre Elbasan.
Une fois arrivés à ELBASAN, on a traversé une petite place, il y avait de nombreux vestiges de batiments. On s’est installé en terrasse du restaurant Porta E Kalase, à l’intérieur des remparts du château ottoman. Un beau soleil, et quelle chaleur ! La terrasse sur la rue pavée, des boiseries, des murs en pierre, le toit un peu vétuste et irrégulier, le tout bordé de fleurs, c’est un lieu plein de charme.
Nous avons commandé quelques spécialités, des plats encore une fois copieux c’est un monsieur assez âgé qui préparait tout ça dans sa cuisine « comme à la maison », à vue des quelques places à l’intérieur. Le temps ayant vite tourné, un orage est arrivé et on s’est vite réfugié à l’intérieur, l’homme ayant été très gentil ! Décorations avec des meubles en bois brut, et animaux empaillés, des tableaux, de vieilles photos et pas mal de bibelots. Chargé de souvenirs, bref une belle petite pause. On essaiera de se balader un peu dans les rues mais faute de météo on décidera de partir directement pour trouver un lieu où dormir.
On prendra donc un taxi d’Elbasan jusque GRAMSH, les taxis étaient faciles à trouver, nous avons longer un lac, puis on nous a déposé dans cette ville. Venant juste d’arrivés, nous avons recherché un endroit où se poser et boire une bière (on aime beaucoup mais point trop n’en faut heiiin). Tout paraissait fermé, plus tard on a appris que leur saison ne commençait qu’à partir de juillet d’où le fait qu’on est trouvé tous nos établissements vides, à moitié ouvert, préparant la grande saison. Mais au contraire ça nous allait très bien, on était nous et les gérants le plus souvent ça créé des échanges particuliers.
Après avoir tourné sur la place, rien ne nous inspirait, on décide de s’enfoncer dans une rue, c’était une sorte de sans issue très sommaire. Puis on a remarqué une entrée habillée d’une arche sur un petit jardin vert et fleuri qui amenait à une grande maison ; en fait c’était le bar Palma et derrière il y avait une grande terrasse divisée avec une terrasse abritée et une vue magnifique sur les berges, la rivière et son lit au milieu des montagnes : le panorama était magique. Les gérants étaient disponibles et serviables toujours affairés à préparer les lieux. Après cette pause, il était d’avancer et de chercher ou dormir, on a repris les sacs à dos et nous avons continué la route à pieds, pas toujours évident de trouver les voies, vu qu’on avait pas encore de cartes on se fiait à Maps mais c’était pas vraiment aidant, d’autant plus qu’il y avait peu d’indications routières. Les gens étaient assez étonnés de nous voir, nous 4 avec les sacs à dos, on était un peu la curiosité, on essayait de communiquer comme on pouvait (merci le guide !).

Puis finalement on a trouvé un restaurant, le Te Sadiku un peu plus loin après le village. On leur a demandé s’ils avaient un morceau de terrain où nous pourrions poser les tentes pour la nuit. Ils nous ont directement montré un endroit où nous pouvions nous installer, bien sûr comme c’était la première fois, nous avons choisi un bel endroit avec un beau panorama, mais en pleine prise au vent. On l’aura appris durant la nuit. En tout cas, ça a été un très bel accueil, les propriétaires étaient très gentils, et attentionnés.
En contre partie nous nous sommes restaurés sur place, les plats étaient très bons, c’était une cuisine italienne très copieuse. Au moment d’aller dormir, les propriétaires nous ont proposés de dormir dans la grande salle, comme nous pensions être bien installés nous les avons remerciés en leur disant que c’était bon. Par précaution, ils nous ont quand même laisser l’accès durant la nuit. Et en effet, on a compris pourquoi : le vent s’est levé, pluie, orage très prêt, nous nous sommes réveillés en pleine tempête, un peu comme des bleus, on s’est fait avoir. C’était un carnage dans la tente. On a fini la nuit dans la grande salle. Conseil : ne pas oublier que le temps en montagne peut changer à tout moment, mieux on est abrité mieux c’est. La frousse, c’était quand même impressionnant.

GRAMSH-TUNJA
Bref, le lendemain après avoir pris le p’tit déj avec les hôteliers, et discuter sur notre suite du voyage à pied pour découvrir ces paysages d’Albanie, dont ils étaient d’ailleurs plutôt préoccupés. Puis très gentils ils nous ont laissés leur coordonnées au cas où ils pouvaient nous arriver quoi que soit (heureusement que leur fille parlait un tout petit peu l’anglais). Nous sommes partis en suivant les chemins indiqués par Maps, et en ayant toujours en tête leur recommandations, rester près des habitations durant la nuit étant donné la forêt sauvage avec présence de loups ect, bon cela dit il n’approuvait pas spécialement ce soit disant tracé ahah…
La route était magnifique, on passait sur un pont pour remonter vers cette grande montagne. Puis doucement on s’éloignait de tout hameau et on s’enfonçait en plein cœur du paysage préservé. Nous avons traversé des zones agricoles et surement d’élevage, il y avait des champs de lavandes, des prés, des ruisseaux. Les dénivelés s’enchainaient, le soleil tapait, parfois lorsque nous arrivions en hauteur, nous repérions les hameaux et écoutions les églises retentirent. De temps à autre on croisait des bergers au milieu de ces montagnes, avec des chiens qui jouaient bien leur rôle de gardiens piouf. Finalement c’est assez drôle mais on ne se sentait jamais vraiment seuls.
La pente était assez prononcé, puis ensuite une descente. Après avoir traversé un ruisseau nous avons fait une pause, car juste après ça recommençait à grimper durement. J’avoue qu’à ce moment-là, j’ai commencé à gamberger sur le fait d’être en pleine forêt, une forêt quand même plutôt basse, « au milieu de nulle part », avec des animaux, j’ai eu un petit moment d’angoisse, de peur, peut-être aussi le fait d’être livrer à soi-même ; qu’allait-il se passer ? En tout cas c’était vraiment cool après avoir avancer, car j’ai pu sortir de ma zone de confort et dépasser mes limites que ce soit physiquement ou mentalement. Parce que des fois à la salle on a du mal se motiver et à se pousser à l’effort mais quand cela devient nécessaire, bizarrement on se trouve beaucoup plus endurant, et la force on l’a trouve, pas d’excuses.
Du coup, on a repris rapidement la marche, sans relâche, on s’emboitait le pas, à force les kilomètres étaient interminables, mais ceux là même qui nous ont emmenés aux plus beaux paysages : une vue dégagée sur toutes les montagnes qui nous entouraient, sur toute cette nature préservée avec le bruit des animaux, des oiseaux chantants, du vent et des cours d’eau ! Je me sentais toute petite, spectatrice de la nature, finalement nous sommes bien petits.
Malheureusement je n’ai pas pris de photos, y’avais trop d’émotions et de fatigue, mais ces souvenirs de paysages d’Albanie sont dans mon top 3 du voyage ! Après encore quelques pas, se demandant si nous tomberions bientôt sur le prochain village, nous avons croisés un couple de paysans, arrivant sur notre chemin avec leur âne. Très étonnés de nous voir là ahah, ils nous parlaient qu’en albanais ! Avec l’aide du guide, nous avons pu commencer à échanger, déjà savoir où on était, où était les villages.
Puis finalement on aura fait un bout de chemin ensemble, ça va ce n’était pas trop catastrophique de tenter de parler l’albanais. Le plus dur était de s’habituer au R roulé sans aller chercher l’espagnol, ni l’anglais qui n’était pas loin ahah. Ils nous ont proposés de faire une pause chez eux, ce qu’on a tout de suite accepter il faisait beau et une petite pause après tous ces kilomètres était la bienvenue. On suivait les chemins jusqu’à arriver devant leur portillon qui donnait sur un joli petit jardin, bien entretenu et coloré ; nous étions à TUNJA. A ce point nous avions fait environ 15 km à pied. On s’est alors assis, ils nous ont proposés à boire, on a même pu goutter des cerises au sirop, et visiter la maison : un délice j’ai même eu un pot offert ! L’heure tournait et la météo aussi, ils étaient donc temps qu’on continue notre chemin après des aurevoirs fort d’émotions et les jambes qui étaient de plus en plus lourdes.
La prochaine ville étant trop loin pour continuer à pied de manière « sécuritaire », puis bon au vu de la route qu’on venait de faire en faisant tout à pied, cela nous permettrait pas d’avancer assez vite pour faire notre trajet initial ! On nous a donc proposé de nous emmener, après discussions (pas évident de se comprendre), à BERAT. Nous avons donc mis 1h30 de 4×4 pour faire 35 km sur des chemins de terre, montagneux, boueux et cabossés pour la majorité ! Pour arriver en ville-ville avec des routes larges ; c’était beaucoup plus citadin ah ah.
BERAT-Fier

Une fois déposé, on s’est arrêté dans un café à l’hotel Muzaka pour discuter du trajet.. et oui nous avions eu une surprise : il y avait eu un gros malentendu sur le prix, voilà l’incompréhension entre la langue, l’anglais à moitié et la conversion, la fatigue ect…. M’enfin. C’était fait donc maintenant on voulait directement chercher l’endroit où dormir pour être tranquille, c’est là que directement un homme à vélo nous a accueilli sur le pont, il parlait anglais et nous présentait sa guesthouse : Lorenc Guesthouse & Hostel, après avoir vu nos sacs à dos.
On s’est donc arrangé et les sacs étaient enfin posés, et vu qu’il faisait à manger ça nous arrangeait, comme ça on visitera Berat seulement le lendemain tranquillement. Le repas était plutôt sommaire, ça dépanne comme on peut dire mais c’était convivial et nous avons discuté toute la soirée, de nombreux sujets. D’ailleurs, de Berat on peut voir sur la montagne en face écrit « NEVER », à la base était écrit « ENVER » pour Enver Hoxha, lorsqu’il était à la tête de l’Albanie. Le cadre était agréable, et le cadre était très joli, une terrasse abritée habillée d’une vigne, la maison a du cachet. Le lendemain, nous sommes allés en ville, et visiter le château de Berat, cela ressemblait à un petit village emmuré. Il y avait des exposants avec des souvenirs des tentures et des vêtements typiques, après recherche nous avons malheureusement ratée la citadelle.
En redescendant, nous sommes allés directement acheter une carte de l’Albanie bien détaillé pour mieux poursuivre le voyage, et en même temps se renseigner pour louer une voiture car finalement l’Albanie à pied, c’est assez compliqué, voie pas aménagée, pas de certitude sur l’état des routes… Mais pas vraiment ce qu’on recherchait… Donc bon on s’est renseigné sur les bus pour partir à FIER, puis finalement ce sera taxi. Plusieurs fois, nous y auront recours, et ils auront toujours été sympas et arrangeants. Attention les discussions auront été comme on pouvait car ils parlaient très peu d’anglais. Comparé à ce que l’on a vu jusque ici, Fier parait une ville beaucoup plus moderne et récente, les entreprises telles qu’on les connait, du coup ça détonne avec ce qu’on a vu jusqu’à présent. Les paysages ressemblent beaucoup plus à de grandes plaines. Les gens étaient plus affairés, pressés, et commerciaux.
C’était assez particulier comme atmosphère, il y avait aussi des marchés ce qui était un peu plus vivant. Mais bon pas tellement de notre goût, cela dit on a marché un peu, et on a pu trouver une location de voiture à bon prix à la Friends Travel Agency, où le patron a été très sympathique. Ensuite, nous nous sommes arretés manger un bout dans un restau italien, c’était bon et copieux, le service était agréable mais les prix un peu chers. C’était pas notre plus bel arrêt.
ApoLlonia-Ballsh

Nous avons donc directement tracé à Apollonia, car on voulait voir les vestiges archéologiques et historiques ! C’était un bel endroit avec des oliviers assez âgés et imposants, quelques tortues, de beaux panoramas, en plus il n’y avait personne pour cette balade hors du temps. Au sommet, il y avait un charmant restaurant qui profitait de ce cadre particulier. Ensuite, nous sommes partis en direction du centre du pays pour s’avancer vers notre prochaine destination. En route nous nous sommes arrêtés à BALLSH, histoire d’acheter pour quelques LEKS de quoi manger, des fruits et légumes dans une épicerie en bord de route. Puis nous avons pris une route sinueuse, très très abimée, finalement en France on connait les nids de poule, ben là c’était peut-être deux fois pire !
M’enfin on était engagé, donc quand faut y aller, faut y aller et celle-ci a fini par déboucher sur un chemin de terre, qui serpentait sur les montagnes très méditerrannéennes, alors on avait du mal à s’orienter parfois les cartes ne correspondaient pas, ou du moins n’était pas vraiment à l’échelle ce n’était pas évident. Arrivés en haut au milieu des oliviers, la vue était magnifique, on voyait toute la vallée et l’horizon, avec un beau coucher de soleil et en même temps le temps se couvrait, le ciel était teint d’ocres. On pouvait apercevoir une « autoroute » au loin, ouf on était sur la bonne voie !
Notre petit chemin y rejoignait. On a gentiment continué à rouler jusqu’à s’y engager. Comme la nuit commencer à tomber sérieusement mais on ne trouvait pas d’endroit où dormir, et poser la tente, on s’est arrêté, au niveau du bar restaurant Gjoni et nous leur avons demandé si il était possible de dormir sur un petit bout de terrain étant donné la nuit tombé. Très gentils, ils ont accepté et le propriétaire a même veillé sur nous la nuit durant. Quelle nuit agitée ! La route étant très proche, il y avait quand même pas mal de bruit, et pas mal d’aboiements, ce n’était pas des plus reposants. Nous avons consommé au bar et pris le petit déjeuner avant de partir, c’était la moindre des choses.
PERMET-GJIROKASTER
En arrivant dans les contrées de TEPELENE, les montagnes étaient encore présentes mais plutôt rocheuses et avec une végétation basse, la route longeant la rivière AOÖS, malgré que ce soit une route nationale et bordée, il y avait parfois des bergers et leur troupeau qui marchait dessus. Après quelques temps de route, nous sommes arrivés à PERMET c’était une très jolie petite ville pavée, avec une grande place. Le cadre est très idyllique, les paysages sont jolis, et la place et le pont ajoute encore un peu de charme. Nous en avons profité pour manger un bout et goûter les kebabs, un élan de gourmandise ! Puis nous sommes allés à l’office de tourisme pour savoir où était la source d’eau chaude dont des touristes français nous avaient parlé à Berat. Quelques courses pour le repas et nous voilà à 15 min du lieu.
Après avoir longer la Rruga e Benjes après le village de Petran : nous sommes arrivés sur le lieu Kanioni i Lengarices. L’endroit est aménagé il y a un grand parking qui laisse entendre beaucoup de monde en haute saison. Les paysages ressemblent à un canyon, on voit d’abord la petite rivière et son lit immense. Un joli pont de pierre très ancien permet d’accéder aux bains, d’une eau claire et limpide presque turquoise, et plus au loin le canyon se creuse et on peut sentir une odeur de souffre. On a pu s’installer tout près dans un endroit abrité, il y avait autour également un marchand dans son camion ainsi que des tables et bancs parfois abrités. Nous étions une dizaine sur le site, ce qui était d’autant plus agréable ! C’était un lieu plutôt atypique. On y est resté deux jours ! Au retour nous avons profité pour goûter des pâtisseries turques et albanaises. Après avoir profité, s’être baigné et reposé.

Nous avons repris la route en direction de GJIROKASTER. Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour faire une pause juste à l’entrée du District au Oksigen park viroi O², un endroit très sympathique au milieu du lac grâce à un accès par un ponton. C’était une île jardin très colorée, avec des saules pleureurs et une maison plutôt originale habillée de roches. Comme une oasis au milieu d’un désert ! Arrivés à Gjirokaster, nous avons laissé la voiture une fois approchés du centre, et nous avons visité l’abris antiatomique souterrain de la ville destiné à protéger le gouvernement communiste en cas de force majeure, puis nous sommes aller visiter le château, les ruelles sont pavées et escarpées mais ça vaut le coup !
Les vestiges sont assez impressionnants et le panorama donne autant sur la ville, la vallée et les montagnes qui la borde. On comprend la stratégie du lieu, on peut aussi voir pas mal d’arme de guerre et pour ceux qui le souhaitent il y a aussi le musée des armes. C’était un agréable moment avec des terrasses ombragées au milieu de ces grands édifices de pierre, et de bois dans le centre historique. Il y avait également plein de petites boutiques souvenirs, de vêtements et objets deco locaux.

BLUE EYES-Butrint
Après cette escale historique, nous avons rejoint The Blue Eye. C’est une réserve naturelle assez impressionnante avec une source d’eau sortant de terre, d’une eau claire et turquoise ce qui lui donne son nom ! C’était assez extraordinaire avec beaucoup d’espèces d’animaux, et d’insectes vivant qu’en ce lieu ! Aménagé avec deux restaurants très mignons avec des terrasses en bois donnant sur le plan d’eau, avec des ponts, des fleurs et un aménagement paysager ! Par contre pour poser la tente, les endroits étaient plutôt inaccessibles, on a donc demandé à dormir à côté du stand de souvenirs, les gens ont été très sympathiques nous ont permis de le faire, seulement il fallait avoir enlever le camp avant l’ouverture.
Nous avons aussi fait la rencontre d’un couple de jeunes allemands qui été en voyage itinérant et qui eux aussi chercher où dormir. On leur a proposé de nous rejoindre ce qu’ils ont fait un peu plus tard dans la soirée. On a pu bien discuter et c’était agréable de trouver des personnes qui malgré la différence de culture et aussi de parcours, raisonner comme nous, sur des sujets comme l’écologie, la société actuelle, et la permaculture ! Le bémol a été les nombreux cars de touristes arrivant dès le lendemain matin, on comprend vite les aménagements !
Après avoir profité du calme et de cet endroit presque tropical, on a remballé et on est parti. La prochaine destination : le parc de BUTRINT, après avoir pris des routes qui donnaient sur des plaines, la région s’asséchait au fur et à mesure, il faisait plus chaud et on se rapprochait de la Grèce. On se rapprochait de la mer ! Nous nous sommes arrêtés pour jeter un œil aux environs et à un petit château le Venecian Triangle Castle on y fait vite le tour, mais le lac parait abriter de nombreuses espèces notamment de petits crabes, et beaucoup d’oiseaux. Puis on voit le ferry qui justement nous emmené sur la rive du parc. Chouette, ensuite Il n’y aura pas grand-chose à dire sur ce parc car en arrivant il y avait déjà énormément de monde, des bus dans tous les sens, des voitures qui tournaient cherchant à se garer coûte que coûte il n’y avait aucunes places ! Un peu pris dans la foule nous avons préféré continuer plus loin pourtant c’était vraiment l’endroit qu’on voulait voir mais bon tantpis un jour peut-être !

Après avoir profité du calme et de cet endroit presque tropical, on a remballé et on est parti. La prochaine destination : le parc de BUTRINT, après avoir pris des routes qui donnaient sur des plaines, la région s’asséchait au fur et à mesure, il faisait plus chaud et on se rapprochait de la Grèce. On se rapprochait de la mer ! Nous nous sommes arrêtés pour jeter un œil aux environs et à un petit château le Venecian Triangle Castle on y fait vite le tour, mais le lac parait abriter de nombreuses espèces notamment de petits crabes, et beaucoup d’oiseaux. Puis on voit le ferry qui justement nous emmené sur la rive du parc.
Chouette, ensuite Il n’y aura pas grand-chose à dire sur ce parc car en arrivant il y avait déjà énormément de monde, des bus dans tous les sens, des voitures qui tournaient cherchant à se garer coûte que coûte il n’y avait aucunes places ! Un peu pris dans la foule nous avons préféré continuer plus loin pourtant c’était vraiment l’endroit qu’on voulait voir mais bon tantpis un jour peut-être !
RIVIERA ALBANAISE
Ce sera KSAMIL la prochaine destination, la première ville côtière. Bon l’inconvénient, quand même de la hors saison c’est que souvent les activités ne sont pas ouvertes. Les îles ne sont accessibles qu’à la nage ou pédalo, l’endroit était beau mais très touristique avec des transats partout, des hôtels et restaurants aussi, et plein de boutiques de plage qui attendaient la saison. On cherchait où dormir puis finalement les prix ne nous convenant pas, on a finalement trouvé un camping un peu plus loin à la Monaster Beach Bar.
Un endroit un peu reculé avec un peu moins de monde, où on pouvait « camper » tranquille. Bon les prix restent élevés mais moins cher, le service a été compliqué, pas de douches. On ne s’est pas compris, il y avait des à prioris, le gérant était méfiant et sur la défensive. Mais on a quand même pu discuter, le soir ils nous ont laissé le barbecue et nous installé sur la terrasse du bar pour manger, donc qu’en même arrangeants et concernés, on a pu recharger les téléphones aussi.
Malgré le commerce, les gens restent humains, et on comprend qu’ils essaient de faire leur business comme ils peuvent dans ce tourisme de masse naissant. Bon on voulait profiter du lendemain à la plage, sauf que c’était pluie, et ça n’allait pas s’arranger. Du coup tant pis on reprend la route plutôt. Direction SARANDE, un peu déçu le temps n’était toujours pas là, on n’y sera pas resté finalement.

Et là notre moment préféré : LUKOVE. On descend et on trouve un restaurant Taverna Dashi, on s’y arrête pour déjeuner avant d’aller plus loin. La terrasse donnait vue sur la mer, et le potager en contre bas, où le cuisinier allait directement se servir. Des oiseaux venaient nichés dans les recoins, le soleil était revenu. La cuisine était simple, locale et très bonne pour un bon prix. On était bien ! Après ça on est allé près de la plage, quelques voitures étaient garées. Le cadre est idyllique, calme et ensoleillée, on entend la musique venant du bar High Beach Lukove.
Le bar en hauteur dominant la plage et la mer, bar qui gère aussi une zone de camping parfait avec douche et toilettes ! On en profite pour se baigner en mer et profiter de l’après-midi et ce sera là où on dormira. On est donc retourné dans le centre village et nous en avons profité pour s’y balader et faire quelques courses pour le soir. De retour sur la plage, on s’installera pour voir un magnifique coucher de soleil digne d’une carte postale ! Puis après avoir déballé les tentes, on sera rejoint par un couple d’albanais qui profitait de vacances, et avec qui on aura pu discuter, des gens très sympathiques !

Le lendemain, après s’être baigné, avoir profité du soleil, et avoir mangé un bout, ce sera direction PORTO PALERMO où nous visiterons le château en ruines d’Ali Pasha sous un beau soleil (Porto Palermo Castle). Puis nous arriverons à HIMARE, toujours ensoleillée, une petite balade dans sur la plage, vers le port, et au cœur de la ville. En même temps, on regardait si il y avait possibilité de faire des activités en mer, mais encore une fois la saison ouvrait dans 1 semaine et tout était fermé.
Les prix étant chers, on cherchait à tâtons la meilleure opportunité et à défaut, on a vu une grande bâtisse moderne bien placée dans le paysage et on a essayé de la rejoindre ; une fois arrivée devant : c’était l’hotel LLazari. On nous proposait un appartement avec une chambre et canapé 2 places dans nos prix, accès piscine, et tout confort. C’était royal. On en aura profité pour aller à un restaurant proposant des spécialités de poissons Piceri Kreperi la Famiglia, le serveur était très gentil et à profiter pour nous glisser quelques mots de français.
Bon le lendemain, le temps virait toujours au gris et pas l’ombre d’un rayon de soleil malheureusement ! On est à donc repris la route pour voir les plus belles plages dont on nous avait parlé : JALE l’eau y est magnifique et l’accès directement en voiture, il y a des bars et restaurants, c’était une pause sympa, l’orage arrivait, pour continuer notre temps gris, et on a eu droit à une petite tempête, le temps tourne assez vite en Albanie je trouve. Ensuite, nous avons été à GJIPE, il faut garer la voiture est y descendre à pied, l’eau est magnifique, peut être plus teintée de vert. Après Lukove, c’est la plus belle plage à mes yeux, dommage que le temps n’était toujours pas avec nous, car on n’aura pas pu profiter de la baignade, il s’est mis à pleuvoir. Les plages sont tellement magnifiques
Mais les couleurs étaient d’autant plus jolis avec le temps orageux. Après cela, nous étions en direction de DHERMI, pour la dernière plage et en profiter pour trouver l’endroit où dormir du soir. Sur la route on s’est arrêté pour boire un café et profiter de la vue. La route suivant les versants des montagnes cela permettait d’avoir une vue magnifique de la mer. Par contre, on a été déçu par le centre, déjà beaucoup d’hôtels de luxe, les gens étaient plutôt condescendants, et clairement on avait le sentiment que les dispos et le prix dépendaient seulement de nos têtes. Du coup obligé de s’éloigner un peu pour trouver un meilleur prix qui restait quand même cher. Ce sera donc à l’hotel Relax où nous dormirons. Il était vide, simple avec piscine, terrasse et tout ce qu’il fallait, sauf que toute la nuit nous avons eu une coupure d’électricité avec tout ce que ça engendre… Le lendemain pour compenser, il voulait nous offrir la deuxième nuit seulement, on devait partir et on n’a pas eu de remboursements.

LLOGARA PARK-VLORE-TIRANA

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Déçus. La pluie ne nous a pas permis de profiter de la plage. On a donc continué à rouler, on s’est arrêté au fameux Panorama Llogara, qui nous a donné une belle vue sur l’entrée de la riviera. Puis nous avons continué jusqu’à entrer dans le Parku Kombetar Llogara. La traversée du park était magnifique, le changement de paysage total, on est passé des côtes de la rivera montagneuse à une haute et dense forêt. Les endroits étaient magnifiques mais pas de camping à l’horizon, la pluie étant toujours pas loin, nous préférions quelque chose d’abriter. Il y avait un très joli endroit plein de charme, le restaurant Dukan, renfoncé un peu dans la forêt avec un beau jardin, c’était une petite ferme très mignonne et colorée qui servait des plats typiques d’Albanie. Puis nous avons continué la route en direction de la mer Adriatique, après être sortis du park ! On retrouve des paysages côtiers mais cette fois ils sont différents, nous avons changé de mer. Plus sec, moins montagneux, nous étions arrivés en plaine. En longeant un bras de mer, nous avons trouvé un poissonnier qui préparait également les plats, à la sortie de pêche Qendra E Peshkimit. Ça ne payait pas de mine mais pourtant c’était très bien cuisiné.

En fin d’après-midi, nous sommes arrivés à VLORE, là-bas nous avons trouvé une guesthouse à bon prix, c’était un petit studio nous étions à 500m max de la plage, et à environ 2km de la ville, par une longue promenade aménagée près des établissements. Difficile de trouver des activités étant encore une fois toujours hors saison, on souhaitait faire une balade en bateau avec baignade, seulement cela avait été annulé car les conditions météo n’étaient pas clémentes. Nous avons donc profité de la ville, il y avait un petit marché près du port et on y sera resté deux jours. Après ça, il était de repartir ramener la voiture à Fier, nous en avons profité pour rejoindre les bords de plage, mais les routes étant pas ce que nous imaginions, nous nous sommes retrouvés au milieu des marécages et sommes tombés sur un site assez particulier : une plateforme de 4 bunkers assez impressionnante, avec l’impression d’immenses tunnels près de Zhuke-Grykeshqipe. La présence militaire et les bunkers ont été tout au long du voyage bien présents !
Les anciennes bases militaires étaient en grand nombre mais souvent abandonnés à cette heure. Fier-Tirana sera fait en bus et c’est ainsi que nous passerons nos deux derniers jours à notre hotel Eder dans la rue Kavaje. Nous aurons mangé un bout au Tek Zgara Tironës pour goûter les spécialités albanaises. Ce sera aussi balade historique, nous visiterons le musée Bunk’art 2, riche d’enseignements sur le passé du pays et l’ancien régime. Tout comme l’ont aussi été nos discussions avec les albanais au cours de notre voyage. Nous sommes allés également à la pyramide de Tirana qui était l’ancien musée d’Enver Hoxha, dictateur albanais. Nous avons mangé des spécialités turques au Sofra Turke, pris une pause au Novi bar. Pour finir, on fera quelques emplettes dans des boutiques spécialisés et visiteront le Parku i Madh e Liqenit. C’est un grand et beau park aménagé dans Tirana, avec un lac à ses bords. Puis nous attendrons l’heure du départ en regardant la finale de la coupe du monde France-Croatie !
Ça y est notre voyage se termine, nous arrivons à ce petit aéroport derrière ces montagnes, quelques souvenirs dans la poche, des photos à ne plus les compter, et des souvenirs plein la tête. Un voyage pour découvrir les paysages d’Albanie magnifique, à la découverte d’un des pays des balkans, une Europe très méconnue et pourtant pleine de richesse et de bonté ! Si ça peut vous intéresser.

P.s: Retrouves bientôt ici à nouveau la première partie, avec toutes les infos pratiques, ainsi que la vidéo sur l’Albanie pour un voyage en image. Si ce pays t’a intéressé voici un peu d’histoire sur l’Albanie.

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