C’est la rentrée ! Nouveau départ pour changer de vie mon témoignage

Sep 19, 2018 | Discussion & philosophie, Inspirations, LifeStyle, Permaculture | 0 commentaires

Septembre 2018: Changer de vie, nous y voilà, l’heure du renouveau a sonné

La situation actuelle: un état d’esprit pour changer de vie

Après avoir fini nos études, et avoir mis un pied dans le monde du travail tant bien que mal, je souhaite un nouveau départ pour changer de vie. Et mon chéri aussi. Oui, nous n’avons que 25 ans et nous pouvons largement compter nos années d’expérience professionnelle sur les doigts d’une seule main. Mon CV est court, comparé à certaines personnes qui ont commencé à travailler bien plus tôt, mes études dans l’administration ayant été plutôt longues. Mais voilà, à quoi bon continuer de vivre une vie qui ne nous corresponds pas. A quoi bon se forcer à rentrer dans le moule et à prendre la place que la société nous a si bien préparée, qui balayent beaucoup de mes propres principes et valeurs ?

Je viens t’expliquer comment j’ai vécu la chose cette dernière année, afin que tu puisses essayer de ressentir en l’espace de ces quelques lignes mon état d’esprit. Jusqu’à présent je ne me sentais pas à ma place. Je me sentais plutôt chahutée par un mode de vie qui ne me convenait pas, des personnalités qui m’entouraient et avec qui je n’adhérais pas réellement et cette manière que les gens peuvent avoir de fuir la réalité. Tout ça me créait une sorte de vide que je n’arrivais pas à combler. Je n’étais pas spécialement mal ni spécialement en paix. Sans compter cette éternelle culpabilité de ne jamais assez faire pour mes proches (aussi nombreux soient-ils), de ne jamais assez profiter du temps de repos, que ce soit en famille, en loisirs ou en expériences nouvelles telle que les voyages. Tellement de tourmentes…

Changer de vie mon témoignage

Pourquoi changer de vie ? Serait-ce un besoin de liberté ?

En fait je ne me sentais pas réellement libre, et étant obligée de suivre le schéma professionnel imposé, que tous les autres suivent. Pourtant était-ce bien leur faute quand toute la société est faite ainsi, qu’il y a une influence par les médias sur la manière de vivre, de consommer et de vivre une vie professionnelle classique ? Quand bien même tous ces facteurs nous façonnent et représentent le berceau de notre croissance, pouvons nous blâmer les individus qui avancent à vive allure via le fameux métro-boulot-dodo ? Bien sûr que non, nous avons déjà tous notre libre-arbitre ! Et en dépit de ça l’individu est complexe par ses choix, et vit tellement d’expériences différentes, que rien n’est fait au hasard, ni pour rien, j’en suis convaincue. Ainsi, tout à son utilité pour chacun d’entre nous. Mais je savais que je ne tiendrais pas cette position sur la durée. Cette course contre la montre, cette course à la rentabilité, être sur-sollicitée par la technologie et la sensation d’être un pion ne m’intéressait pas. Il me fallait être davantage « moi ». Car je ne m’épanouissais pas dans cette manière de vivre et de dépenser mon temps (littéralement) inutilement. Travailler seulement pour gagner de l’argent n’est pas mon délire, surtout pour consommer avec comme conséquences la dégradation de l’environnement, la maltraitance animale, humaine et environnementale, que cela soit à tous les niveaux : psychologique, verbal, et physique.

Peut-on à l’heure actuelle rester de marbre face à tout ça, face à des politiques dont on n’est jamais contents, face aux modes de vie hyper stressants, face à la pollution malgré que l’on préfère garder son confort « occidental » qu’importe le prix; une hypocrisie ambiante qui nous maintient dans un état latent de pseudo râleur engagé, vivant que de plaisirs éphémères pour combler le fait d’être malheureux, lui-même qui reportera toujours la responsabilité sur son voisin. Alors que les solutions sont là, elles existent et sont bien réelles, il y en a pour tous les goûts et à tous les niveaux, à chacun son rythme ! Bien évidement j’exagère, tout n’est pas noir ou blanc mais c’est pour t’illustrer mon idée.

Bref. C’est à ce moment là que j’ai changer de vie !

Je ne veux pas de ça, je ne veux pas d’étiquettes, je ne veux pas parler pour ne rien dire, ni critiquer, ni être hypocrite. Il faut agir. Agir pour mes enfants, agir pour la vie et cette planète, même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan. Je veux profiter de ce que la vie peut m’apporter et du cadeau qu’elle représente. Imagines la chance qu’on a, finalement une planète comme la notre pour l’instant on en connait pas deux.

Alors vivre l’instant présent, tout en favorisant la vie et en participant à un monde meilleur, c’est mon idéal que je vais essayer de poursuivre dès à présent. « Quelle rêveuse ! », tu peux te dire ! Mais ce n’est pas grave, dans tous les cas advienne que pourra, j’aurais essayé. J’ai besoin de m’investir, de me sentir concernée, de me réaliser de façon concrète et de ressentir l’utilité de mes actes. Que ce soit en avançant vers le zéro déchet, le minimalisme, la simplicité volontaire, la permaculture, la décroissance, la consom’action, l’autosuffisance (aussi appelée « slowlife ») ou le fait de prendre le temps de vivre. Toutes ces thématiques qui amènent quelque part à la sobriété heureuse dont parle Pierre Rabhi. J’ai besoin d’aimer, de me respecter comme de respecter mon prochain et l’univers et enfin revenir à une certaine simplicité qui représente l’essentiel.

Changer de vie pour être plus heureuse ?

J’ai besoin d’apprendre, mais pas comme dans un enseignement scolaire ou universitaire, apprendre dans le sens de m’enrichir, de comprendre le monde qui m’entoure, de l’admirer et d’y participer concrètement. Tout en sachant que sans moi il existe déjà et il n’aurait pas besoin de mon intervention pour avancer cependant je peux lui apporter un coup de pouce.

J’ai soif de découverte, de nouveauté, de disposer de mon temps comme je l’ai décidé, de prendre les rênes de ma vie dans un sens plus simple mais plus vrai. Ainsi pouvoir accueillir encore plus de bonheur et surtout atteindre la plénitude dans ma vie, m’aligner sur ce que je veux réellement et ce que j’estime être bien et justifié. Puis tout faire pour tenter de le mettre en oeuvre. Suivre mes idéaux, partager mes valeurs, pour être finalement plus en accord avec moi-même. Parce que voilà, je me suis assez renseignée sur le net pour me rendre compte à quel point le climat est en danger, à quel point la planète est fragile, l’écosystème doit être préservé. J’ai côtoyé le stress au point de ne plus pouvoir parler, tellement ma gorge était serrée. J’ai ressenti l’angoisse et l’anxiété quant à la vie professionnelle qu’il fallait investir pour dégoter la meilleure place, la mieux payée, la plus prestigieuse, mais également ce même stress d’échouer, et d’assumer de vouloir vivre autrement. Sauf que la différence c’est que celui là a été un moteur et ainsi je sais que je suis sur la bonne voie.

Comme tu peux le lire, c’est un long cheminement de pensées qui au final, m’a amené là où je savais, petit à petit, comme lorsque l’oiseau se prépare à faire son nid. Nous avons donc déménagé en campagne, celle de mon enfance, pour ralentir un peu, vivre pour nous et se donner les moyens de s’investir dans des projets qui nous ressemblent, de prendre le temps pour notre foyer et nos proches. C’est donc dans la maison familiale que nous habitons, inhabitée jusqu’à maintenant, et dont je me rends compte la chance qu’on a de disposer de cette opportunité. C’est elle qui nous permettra le début d’une belle aventure.

Je peux ainsi jardiner en permaculture, faire de la récup’, me faire mon atelier déco/beauté au naturel, faire des travaux de rénovation, cultiver mes aliments et limiter tout ce qui est produit industriel et chimique pour avoir une hygiène de vie plus simple, plus naturelle. Et pourquoi pas de devenir plus autonome.

Et dire que je suis partie en ville et je reviens en campagne. J’ai vécu l’exode rural, je vis l’exode urbain. Je fais juste partie de la génération Y qui cherche à trouver son chemin.

Changer de vie mon témoignage

Pour aller plus loin voici un lien vers un article parlant de la génération Y dans le cadre du travail et autre article qui parle de la notion du bonheur.

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